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Devenir correcteur-réviseur à domicile

Sommaire

I – Définition du métier

 

Le correcteur-réviseur est un lecteur expérimenté et scrupuleux de textes de toutes natures. Il recherche et corrige toutes les fautes qui peuvent être présentes dans un écrit : syntaxe, orthographe, sens ou encore ponctuation.

 

II-Principales tâches du correcteur-réviseur à domicile

 

Les principales missions du correcteur-réviseur sont 2 niveaux de corrections :

 

1ʳᵉ étape : « la préparation de copie » :

 

Relecture de textes dactylographiés, de manuscrits. Correction grammaticale, des fautes d’orthographe, élimination des coquilles qui se glissent malencontreusement dans les textes.

 

Correction de la syntaxe, de style, oublis.

 

Sur un double « la copie » corrections typographiques : annotations techniques concernant le document à mettre en page destiné au ‘graphiste exécutif’ : choix des polices de caractère (texte, titres…), graisse des caractères, position des titres, corps des caractères, portion de texte en italique, soulignement, indice, nombre et largeurs de colonnes par page, marges à gauche, à droite, justifications (centré à gauche, à droite, au milieu), tabulations, texte en drapeau appuyé à gauche, appuyé à droite, segments de paragraphe, saut de ligne, retour à la ligne, retraits de paragraphes ou de la première ligne de paragraphe, lettrines au départ du texte, espacement des caractères, espacement des lignes (interlignage) etc. Tous ces choix ont déjà été prédéfinis au préalable par votre employeur, vous n’avez qu’à les appliquer à bon escient au texte brut.

 

2ᵉ étape : « la correction de copie » :

 

Lors du tirage de l’épreuve avant l’impression finale, intervention directement sur les épreuves de composition déjà mises en page. Repérage et localisation de fautes, d’erreurs, de défauts de mise en page suivant des indications précises.

 

Une deuxième lecture peut être jugée indispensable, après la prise en compte de vos indications et des retouches d’auteurs : c’est ce qu’on appelle la « révision ». C’est en général, la dernière correction avant le passage en imprimerie.

 

Mais quelquefois, sur des documents importants (textes officiels, administratifs, de contrats, de règlementations, d’avertissement légal…) et sur les textes de prestigieuses maisons d’éditions, une troisième lecture peut être utile et reconduite.

 

La relecture se fait sur page de papier (feuillet…) ou directement sur écran d’ordinateur.

 

III – Qualités et compétences requises

 

Être méticuleux, vif, concentré sur les textes à lire et posséder un œil aiguisé pour ne rien laisser passer.

 

Goût pour la lecture voire un amour pour la langue française et ses subtilités.

 

Être patient.

 

Et bien entendu une maîtrise dans les moindres détails du code ortho-typographique (cette maîtrise du code ortho typographique s’acquiert à l’aide d’un petit fascicule).

 

IV – Formation

 

Même si aucun diplôme n’est exigé, plusieurs formations peuvent être envisagées pour préparer au métier de correcteur-réviseur :

 

Préparer un bac général,

 

Faire deux à trois années d’études supérieures afin d’avoir une bonne culture générale.

 

Bac + 3 universitaire : licence de lettres modernes,

 

Bac + 5 universitaire : master pro information et communication

 

V – Liens utiles

 

www.cidj.com › INFOS › Métiers

 

www.global-translations.ch/fr/texte/devenir–réviseur

 

www.emploi-a-domicile.net/correcteur–réviseur-éditeur

 

www.mdmotsformation.com/nos-formations/le-métier-de-correcteur/

 

VI – Que faire à présent

 

Pour se lancer dans ce métier, il est utile de prospecter et de prendre attache avec :

 

Les petites et moyennes maisons d’éditions ainsi que les imprimeries :

 

Adresses des sociétés de presse sur les pages de garde des revues, quelquefois e-mails de responsables…

 

Tout ce qui est imprimé, contenant beaucoup de textes à lire et paraissant à intervalles réguliers (périodiques bimestriels, bi-annuels, journaux de communication d’entreprises, revues associatives, journaux culturels régionaux, revues éditées par les mairies, les organismes tels que les chambres de métiers, les caisses de retraite, etc.).

 

Une astuce pratiquée dans le milieu pour trouver ce type de travail à domicile :

 

– Repérez les fautes dans une revue fraîchement lancée sur le marché, soulignez-les et renvoyez l’exemplaire corrigé au chef de la publication en personne avec une lettre de vos compétences et vos coordonnées.

 

– Beaucoup de nouvelles revues font l’impasse sur l’emploi d’un correcteur au début, par économie : mais par la suite, elles se voient dans l’obligation d’employer une personne compétente pour garder une certaine image de leurs publications. Une revue remplie de fautes manque de sérieux et donne toujours mauvaise impression au lecteur. À ne pas négliger donc…

 

– Les éditeurs s’orientent de plus en plus vers des personnes qui vont leur saisir leurs textes, leur faire la correction en même temps, y compris typographique et donc la mise en page. C’est actuellement avec ce type de package « tout-en-un » que vous aurez le plus de chance d’obtenir des clients habituels.

 

– Centraliser tous ces travaux sur un seul prestataire facilite évidemment l’organisation de votre client.

 

Et le métier de correcteur est difficile : il demande une très grande concentration et est peu rémunérateur pour beaucoup d’heures y compris et surtout le week-end ; c’est quasiment un sacerdoce et pour cela que les vrais correcteurs sont diplômés d’État.

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